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Guerre dans l’Est : Idjwi abrite près de 50.000 déplacés, le Conseil territorial de la jeunesse lance un appel à l’assistance

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L’offensive menée par l’armée rwandaise et les rebelles M23/AFC dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu a poussé des milliers d’habitants à fuir leurs maisons et à trouver refuge dans des zones plus ou moins sécurisées.

Un peu loin des bombardements, le territoire insulaire d’Idjwi a été le lieu de refuge pour des milliers de déplacés venus en majorité de Kalehe et Goma.

Le nombre important de ces concitoyens en détresse crée une situation humanitaire critique sur l’île.

Selon nos sources, ils sont dépourvus de tout, et ils ont besoin d’un soutien en vivres et non vivres. Certains vivent dans des familles d’accueil, d’autres dans des sites d’accueil, des écoles et des églises, comme l’a expliqué à la radio Star Olembe Muliri Freddy, président du Conseil territorial de la jeunesse d’Idjwi.

Ce dernier ajoute que la première vague des déplacés dans cette zone remonte à la date du 21 Janvier 2025.

 » Ils vivent dans des conditions extrêmement difficiles, dans un calvaire ! Ils n’ont même pas accès aux soins médicaux. Il leur faut une assistance humanitaire d’urgence « , plaide-t-il.

La même source renseigne que plusieurs cas de choléra, de Mpox et d’autres maladies d’origines diverses sont déjà rapportés dans des sites d’accueil. D’où la nécessité et l’urgence pour les autorités et humanitaires d’agir, a renchéri Olembe Muliri.

« Nous lançons nos cris d’alarme au gouvernement au niveau tant provincial que national, aux partenaires humanitaires œuvrant en RDC et dans la région des Grands-Lacs pour qu’ils apportent une assistance humanitaire à ces déplacés. En ces jours, les déplacés constituent la moitié de la population de la chefferie Rubenga où de nombreux d’entre eux sont concentrés », a confié ce représentant de la jeunesse.

Il sied de rappeler qu’entre le 21 Janvier et le 10 Février courant, environ 45 000 personnes parmi lesquelles 46 enfants orphelins de père et de mère ont trouvé refuge à Idjwi. Le site de Ruvominka constitue le grand centre d’accueil pour ces compatriotes déplacés.

Pascal Ngaboyeka

Affrontements à Kalehe : Les activités scolaires dans le groupement Mbinga Nord et Sud à l’arrêt !

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La situation persistante d’insécurité dans le territoire de Kalehe a des répercussions significatives sur l’éducation des enfants dans cette partie du Sud-Kivu.

L’offensive menée par l’armée rwandaise à travers le M23 dans cette province a conduit à la fermeture des écoles. Bien que la fermeture ait été observée depuis deux semaines dans le groupement de Mbinga-Nord, cela fait maintenant une semaine que les écoles du groupement de Mbinga-Sud, dans la sous-division de l’enseignement Kalehe 1, sont également affectées.

Interrogé à ce sujet par la rédaction de Radio Star le mercredi 12 Février 2025, Pascal Maheshe, sous-proved de Kalehe 1, explique que les activités scolaires se déroulent sous des bombardements des belligérants.

Il mentionne, notamment les localités de Kiniezire, Nyamasasa, Karango, Bushushu, Nyamukubi, Nyabibwe, Muhongoza, Cibanja et Ihusi, où il est actuellement impossible de trouver des enfants en uniforme bleu-blanc.

Ce responsable éducatif précise que de nombreux parents ont été contraints de fuir leurs domiciles avec leurs enfants vers des zones supposément sûres.

Dans sa juridiction éducative, il ajoute que les activités scolaires se poursuivent dans certaines écoles des îles d’Ibindja et d’Iko.

Pascal Maheshe, sous-directeur de l’éducation de Kalehe 1, lance un appel au gouvernement de la RDC pour qu’il s’implique davantage en vue d’un retour à la paix.

Notez que c’est à cette condition que les enfants congolais de Kalehe pourront jouir pleinement de leur droit à l’éducation.

Pascal Ngaboyeka

Situation sécuritaire : La mairie d’Uvira renforce les mesures pour prévenir toute infiltration

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Au regard de la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC avec la guerre d’agression menée par le Rwanda et le M23 dont la province du Sud-Kivu n’est pas épargnée, la mairie d’Uvira, deuxième ville de la province, a pris une série des mesures afin de prévenir tout cas d’infiltration.

A travers un communiqué signé par le maire Kiza Muhato, l’hôtel de ville annonce un couvre-feu sur toute l’étendue de la ville chaque jour de 21h à 5 heures du matin.

En plus, tout mouvement d’entrée et de sortie des engins roulants est limité à partir de 18hoo locale excepté les véhicules militaires, des services de sécurité et les ambulances.

Le maire adjoint de la ville explique à radio Star ce mardi 11 Février que ces mesures préventives permettront aux autorités et à tous les services concernés de contrôler les mouvements à l’entrée et à la sortie.
Kifara Kiki affirme que les forces de défense et de sécurité sont fortement mises à contribution pour les patrouilles nocturnes.

La sécurité étant une affaire de tous, le maire adjoint exhorte la population à plus de vigilance et une collaboration étroite avec les services de sécurité en dénonçant tout cas suspect. Cela aidera à maximiser les chances pour mettre en déroute les ennemis de la paix de la RDC.

Pascal Ngaboyeka

Guerre dans l’Est de la RDC : d’importantes décisions prises au terme du Sommet EAC-SADC à Dar Es-Salaam. En voici la teneur !

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Les chefs d’États et de gouvernements d’Afrique australe et de l’Est, réunis ce samedi 8 février en Tanzanie, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat » dans l’Est de la République démocratique du Congo, où les combats se poursuivent entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, soutenu par l’armée rwandaise.

À l’issue d’un somm et conjoint organisé ce samedi à Dar es Salaam, en Tanzanie, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, les chefs d’État et de gouvernement de l’EAC et de la SADC ont pris une série d’importantes décisions avec effet immédiat, répondant à l’urgence humanitaire, au besoin pressant d’une désescalade et aux attentes de Kinshasa pour venir en aide aux populations meurtries de Goma, au Nord-Kivu.

Le sommet a notamment décidé de la cessation des hostilités et d’un cessez-le-feu immédiat et sans conditions auquel les partis étatiques et non étatiques sont tenus. Il a également été décidé de la réouverture de l’aéroport de Goma et des principales voies d’approvisionnement terrestres et lacustres, permettant l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que le rapatriement des militaires décédés et l’évacuation des blessés.

D’autres décisions issues de cette rencontre concernent l’élaboration d’un plan de sécurisation de la ville de Goma et des zones environnantes, la réunion des chefs d’État-major des armées de l’EAC et de la SADC dans cinq jours pour vérifier l’application et la mise en œuvre des décisions prises, le renforcement de la coordination et de la complémentarité structurelle des processus de Nairobi et de Luanda, ainsi que l’ajout de facilitateurs provenant d’autres régions d’Afrique pour aider à la fusion des deux processus.

Le sommet conjoint a appelé à la mise en œuvre du concept d’opérations du plan harmonisé de neutralisation des FDLR, à la levée des mesures défensives du Rwanda, ainsi qu’au désengagement des forces sur le territoire congolais, tel que prévu par le processus de Luanda. Il a par ailleurs demandé la tenue d’une réunion conjointe des ministres des deux blocs dans les 30 jours pour évaluer et accompagner toutes ces décisions, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre des modalités de retrait des forces étrangères non invitées sur le territoire congolais.

Les chefs des forces de défense des huit pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et des seize pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont été chargés « de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel », a indiqué un porte-parole.

Notez que lLe sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l’engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts pour  » sauvegarder son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale », selon le communiqué final.

Pascal NGABOYEKA

Situation sécuritaire volatile au Sud-Kivu : Les activités scolaires et académiques suspendues !

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Plusieurs établissements scolaires primaires de la ville de Bukavu, en particulier, et de la province du Sud-Kivu, en général, ont temporairement suspendu leurs activités en attendant l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province. Une situation caractérisée par la présence des rebelles du M23 à Kalehe, et qui tentent de conquérir Bukavu.

C’est le cas, par exemple, des complexes scolaires Le Mirale, Elite, Marie Reine, l’Ép. Matendo et bien d’autres, qui ont renvoyé les enfants à la maison après leur présence à l’école dans la matinée du vendredi 7 Février 2025.

Par ailleurs, le directeur provincial de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté Sud-Kivu 1 a, sur instruction du ministre principal en charge de l’Éducation, demandé aux parents d’élèves de Bukavu, Kalehe et Kabare de garder les enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre.

Interviewé à ce sujet, Paulin Mulume, un parent de la ville de Bukavu, a appelé les autres parents à suivre les orientations des gestionnaires des écoles. Il a également insisté sur la possibilité à suivre l’évolution de la situation sécuritaire en province afin de savoir à quel moment envoyer les enfants en cours.

Selon lui, les enfants doivent connaître l’histoire de leur pays à travers leurs géniteurs ; ils doivent savoir qui sont leurs ennemis et ainsi grandir avec un esprit de patriotisme.

Signalons que les institutions universitaires ont également suspendu leurs activités académiques dès le vendredi 7 Février, à travers des communiqués rendus publics, comme ceux de l’Université Officielle de Bukavu (U.O.B), de l’Université Catholique de Bukavu (U.C.B) et de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR).

Soulignons que ces institutions appellent les étudiants à rester vigilants, à suivre scrupuleusement les recommandations des autorités compétentes et à prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer leur sécurité.

Justine Ntamwenge

Tshisekedi et Kagame en Tanzanie pour le sommet conjoint de l’EAC et la SADC : Va-t-on enfin vers la négociation ?

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Tous les regards des Congolais sont tournés vers Dar-es-Salaam en Tanzanie, où s’ouvre ce vendredi un sommet conjoint de l’EAC et de la SADC sur la crise sécuritaire dans l’Est de la République du Congo.

Les attentes sont énormes, et beaucoup espèrent que ce sommet débouchera sur une solution favorable pour tous.

Parmi les attentes, Prince Amani, acteur de la société civile contacté par Radio Star à l’ouverture de ce sommet, cite : le retrait sans conditions des troupes rwandaises sur le sol congolais, un cessez-le-feu immédiat, la réouverture de l’aéroport de Goma pour faciliter l’aide humanitaire aux victimes et la remise de l’administration aux autorités officielles.

 » Cette rencontre est cruciale pour stabiliser notre pays. Elle est importante dans ce sens, et nous espérons, cette fois-ci, que nous pourrons bien nous parler avec notre voisin qui nous agresse. Nous voulons savoir ce qu’il veut et s’il faut nécessairement passer par la guerre pour l’obtenir. Nous pensons que ce dialogue peut aboutir à des résultats positifs, mais cela dépendra de la politique de deux côtés, et surtout du Rwanda, qui devra s’engager sérieusement dans des solutions pacifiques « , explique cet acteur de la societé civile.

Dans ce sommet, il convient de dire qu’il sera question des points de vue et du positionnement de chacun.

En effet, l’EAC met en avant la nécessité d’un dialogue entre le M23 et Kinshasa, une décision que le chef de l’État congolais ne compte pas prendre. Il se dit prêt à négocier avec Paul Kagame, avec qui, espérons-le, il pourra enfin parler un même langage après plusieurs années de chasse à l’homme.

Pour ce premier jour, ce sont les ministres des affaires étrangères de la paix qui ont croisé à nouveau le fer.

Notons que le président du Kenya et de l’EAC, William Ruto, a confirmé la participation de ses homologues à ce sommet qui s’est ouvert ce vendredi.

Rodrigue Zagabe

Situation sécuritaire au Sud-Kivu : Quand la psychose plane, mais l’espoir demeure au sein de la population

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Depuis les attaques répétées des positions des FARDC par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans le territoire de Kalehe en province du Sud-Kivu, des mouvements de populations s’observent dans d’autres territoires de la province et dans la ville de Bukavu.

D’après un constat fait par Radio Star, les commerçants du grand marché de Kadutu ont été obligés, certains, de fermer temporairement leurs magasins, tandis que d’autres ont ramené leurs produits chez eux de peur de se faire piller, dans la mesure où les rebelles faisaient incursion en ville.

Certains se réfèrent à la situation de Goma, où des pillages systématiques des biens des commerçants ont été observés.

Du point de vue de la circulation, les mouvements sont limités, surtout pendant la nuit. Les habitants préfèrent regagner leurs maisons, craignant le pire, en plus d’un remarquable manque de fluidité des véhicules sur les routes principales et les voiries urbaines.

Cette dégradation de la situation a également eu un impact sur la hausse du prix du transport entre Bukavu et Uvira, qui, jadis, coûtait 25 000 francs et se négocie maintenant à 40 000 francs et plus.

Dans la sphère politique, les multiples sensibilisations appelant les jeunes à se faire enrôler dans l’armée se poursuivent. Beaucoup de jeunes sont motivés à défendre l’intégrité de notre territoire, aujourd’hui envahi par les ennemis de la paix.

D’autres mesures de renforcement de la sécurité ont été mises en place par les gouverneurs de province. Parmi elles figure l’interdiction de la navigation des bateaux sur le lac Kivu, une façon de lutter contre l’infiltration en cascade.

Pendant ce temps, les universités et instituts supérieurs de la ville, de leur côté, ont suspendu toutes les activités académiques en raison de la situation qui mine la province, en particulirr, et l’Est de la RDC, en général.

Certaines ONG de la province ont aussi demandé à leur personnel de quitter le pays et de fermer leurs bureaux jusqu’à nouvel ordre. La même situation prévaut pour les écoles secondaires, où les parents sont appelés à garder leurs enfants à la maison en cette période de crise.

Malgré la situation, l’espoir de vie est là, et les habitants ne relâchent pas leurs efforts.

Signalons que la population, confiante, croit en l’armée congolaise et espère que la politique fera son travail pour une sortie apaisée de cette guerre d’agression.

Rodrigue Zagabe

RDC : Le Parlement adopte le rapport final pour examiner les voies et moyens politiques et diplomatiques de sortie de crise

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Le 04 Février, sur demande du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, les deux Chambres du Parlement se sont réunies en session extraordinaire. Les députés et les sénateurs ont adopté séparément, le 05 Février, le rapport final de la Commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat, mise en place pour examiner les voies et moyens politiques et diplomatiques de sortie de crise face à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du pays.

Sous la conduite du Président de l’Assemblée nationale, les élus du peuple ont travaillé d’arrache-pied pendant deux jours,en plénière comme en commissions, pour élaborer leurs recommandations axées particulièrement sur le volet politique et diplomatique.

La grande Commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat était composée notamment des Commissions mixtes paritaire défense et sécurité, relations extérieures, PAJ, socio-culturelle, économique et financière.

Après l’audition en commission du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale, les députés nationaux ont conjugué leurs intelligences pour réfléchir sur les voies et moyens de sortir le pays de la crise sécuritaire qu’il traverse.

La plénière tenue à huis-clos, en cette deuxième journée a adopté à l’unanimité et sans débat, le rapport final mixte qui contient toutes les recommandations de deux Chambres du Parlement.

Ce rapport dont la primeur est réservée uniquement au Chef de l’État rencontre sur tous les plans les attentes du Commandant Suprême.

« Nous annonçons au public toute notre satisfaction pour le travail de qualité réalisé par les Honorables Députés et les Honorables Sénateurs. Ils se sont mis d’accord sur les matières principales sous forme des recommandations à remettre au Président de la République. Tous ces rapports ont été adoptés tour à tour et à l’unanimité sans contre et sans abstention. Honorables Députés et chers Collègues, je tiens sincèrement à vous remercier pour le travail que vous avez fait. Vous avez démontré encore une fois de plus au regard de vos recommandations et résolutions que le Congo est un pays de paix, un pays qui veut la paix chez nous et ailleurs et impulser le développement », a déclaré le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi.

Ce document d’une extrême importance va se joindre à celui présenté par les Evêques de la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo pour outiller objectivement la décision du Président de la République, garant de la Nation.

C’est avec une note de satisfaction que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe et celui du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, ont chacun suspendu la séance. Cela, après avoir épuisé la première matière de cette session extraordinaire qui va se poursuivre avec la présentation des juges de la Cour Constitutionnelle nommés récemment par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La Rédaction

Guerre à l’Est de la RDC : Le Prince N’Iganda Kamole K’Iganda, président du Mouvement pour la Renaissance Culturelle de l’Afrique dénonce le complot dont est victime le pays

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Actuellement, la région des Grands-Lacs est confrontée à de multiples crises. Cependant, la plus grande préoccupation concerne la République Démocratique du Congo qui subit une agression injuste imposée par un système néo-colonialiste.

Dans ce contexte de crise sécuritaire, le Prince N’Iganda Kamole K’Iganda, président du Mouvement pour la Renaissance Culturelle de l’Afrique et représentant des Bashinjahavu-Bashaho, a dénoncé cette situation au cours d’un entretien avec Radio Star. Il appelle à réfléchir aux voies et moyens pouvant ramener la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, dans la région des Grands Lacs et en Afrique subsaharienne.

Le Prince N’Iganda attire l’attention sur le fait que cela fait plusieurs décennies que la RDC se tourne vers la communauté internationale pour trouver une solution durable, mais sans succès.

« Pour que le sang des victimes innocentes cesse de couler, tout recours, y compris à la communauté internationale, reste nécessaire pour mettre fin à la tragédie que subit la population. Mais, les faits sont là : malgré les multiples recours à la communauté internationale, le drame continue. En parallèle à ces recours internationaux, je prône le recours aux mécanismes endogènes de prévention et de résolution des conflits en Afrique. Cela signifie qu’il est nécessaire de chercher des solutions aux problèmes auxquels les Africains sont confrontés non seulement en se tournant vers la communauté internationale, mais aussi en établissant un regard entre Africains pour trouver un remède. D’autant plus que ce sont les Africains qui souffrent le plus de cette situation qui, sur le long terme, n’est avantageuse pour personne dans la région des Grands-Lacs. Le risque serait de léguer aux générations futures une région marquée par des rancœurs et des conflits armés », propose-t-il.

Il précise également que la recherche de l’unité des nations africaines pour la paix en Afrique ne doit pas être perçue comme un danger, mais plutôt comme une opportunité offerte à tous les défenseurs de l’humanisme. Cette opportunite consiste à voir une région ayant subi l’esclavage, la colonisation et le néo-colonialisme sortir enfin de longues périodes de divisions internes et de souffrances, afin de retrouver dignité, unité et paix pour ses habitants.

Étant panafricaniste, le Prince N’Iganda indique que le panafricanisme commence d’abord par le patriotisme au sein de sa propre nation. Il appelle donc tous les Congolais à se réunir et à mettre tout en œuvre pour défendre et préserver la paix et l’unité sur l’ensemble du territoire national.

Il invite tous les citoyens congolais, en particulier, et africains, en général, à suivre l’exemple des leaders indépendantistes et panafricanistes, tels que Kwame Nkrumah (Ghana), Patrice Lumumba (RDC), Sékou Touré (Guinée Conakry) et Thomas Sankara (Burkina Faso).

Notez que le Prince N’Iganda Kamole appelle tout le monde à œuvrer pour l’unité, la paix et le développement de la République Démocratique du Congo en particulier, et du continent africain en général.

Rodrigue ZAGABE

Insécurité à Kalehe : Les produits agricoles sont devenus rares et très chers dans plusieurs centres commerciaux, alertent les acteurs sociaux

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La guerre du M23 impacte négativement sur la vie socio-économique de la population dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

En effet, la population de cette partie de la province vit des produits agricoles récoltés dans plusieurs contrées, notamment Buzi, Minova, Bunyakiri et dans les hauts plateaux. La plupart des produits de première nécessité viennent de Goma et Bukavu.

Selon la société civile et des mouvements citoyens qui alertent sur ce sujet, depuis la présence des rebelles du M23 et de l’armée rwandaise dans certaines zones de production, il s’observe une rareté des produits agricoles de première nécessité dans des centres de consommation.

 » Cette rareté est à la base de la flambée des prix des produits vivriers dans le territoire de Kalehe. Malheureusement, certains opérateurs économiques profitent de la situation pour revoir à la hausse le prix de leurs stocks « , confie l’un des acteurs sociaux.

Ces structures citoyennes appellent les opérateurs économiques au sens de l’humanisme en plaidant en faveur d’un allègement fiscal en faveur des populations de Kalehe. Cela leur permettrait de renforcer leur résilience pendant cette période où elles font face aux menaces de la guerre du M23 et les effets négatifs des catastrophes naturelles en répétition, estime la source.

Les acteurs sociaux et militants des mouvements citoyens recommandent aux responsables de deux entités décentralisées du territoire de Kalehe, à savoir les chefferies de Buhavu et Buloho de faire preuve d’amour envers leurs assujetis.

 » Vous ne devriez pas vous contenter des taxes que vous percevez auprès des commerçants, alors que vos assujetis passent des moments extrêmement difficiles « , disent-ils avant de rencherir en lançant le même appel aux députés provinciaux et nationaux élus de Kalehe.

 » Nous avons attendu vos réactions depuis plusieurs jours sur la situation intenable à laquelle font face vos électeurs de Kalehe. Comme pendant les deux sessions parlementaires passées, vous avez brillé par votre silence et la situation de vos électeurs semble n’avoir pas retenu votre attention. Faites preuve de reconnaissance envers vos électeurs « , font remarquer ces faiseurs d’opinion.

Notez que les autorités compétentes sont priées de trouver au plus vite une solution à ce problème de la hausse abusive des prix des denrhées alimentaires.

Rédaction