L’insécurité n’a pas encore dit son dernier mot dans le territoire de Kalehe, où des vies humaines continuent d’être fauchées dans cette partie du Sud-Kivu.
Le motard Yoko Kubanabantu, père de cinq enfants, a trouvé la mort après avoir essuyé des balles à son domicile de la part d’un élément du groupe Raiya Mutomboki, du nom de Kakidogo, sur avenue Komesha/Bulambika. C’était dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 Octobre 2024 aux alentours de 2h30 sous prétexte qu’il serait le frère du nommé DAGUDAGU, qui avait brûlé vif leur ancien collègue Raiya Mutomboki.
« Acheminé à l’Hôpital Général de Référence de Bunyakiri dans un état critique pour des soins appropriés, le motard YOKO a rendu l’âme à la structure sanitaire le matin du samedi 20 Octobre 2024 à 6h. Nous signalons qu’après ce forfait, le meurtrier Kakidogo et ses complices ont tiré d’autres balles avant de disparaître « , a rapporté Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile de Kalehe.
Ce samedi 20 Octobre 2024, aux environs de 7h, le corps sans vie du jeune Willy Kahukula, un sinistré de Katashola et rescapé des inondations de l’année passée sur l’axe Bushushu-Nyamukubi, a été retrouvé aussi dans la rivière Sangano, à la limite entre le village de Tchibandja et Muhongoza, dans le groupement de Mbinga-sud, toujours dans la même chefferie de Buhavu.
« Tout en présentant nos condoléances et nos pensées pieuses aux familles des victimes, le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de Kalehe (CCTSC/Kalehe) appelle l’État congolais à prendre ses responsabilités en sécurisant la population et leurs biens conformément aux lois du pays « , renchérit cet acteur de la société civile.
Notez que la même source appelle le gouvernement congolais à la prise en charge des combattants Wazalendo et aux poursuites judiciaires à l’encontre des malfaiteurs. Cela serait une piste de solution durable à l’activisme armé des Wazalendo, confie-t-on à notre rédaction.
Rédaction