La situation est restée tendue au centre commercial de Kavumu, en territoire de Kabare, le vendredi 1er Novembre 2024.
A la base de ce trouble, des habitants de cette partie du Sud-Kivu ont manifesté leur colère contre des cas de fusillade reccurents, commis par des éléments incontrôlés et indisciplinés des FARDC, et dont les paisibles citoyens sont victimes.
C’est ce qu’indique notre source, témoignant que tard dans la soirée de jeudi 30 Octobre 2024, un jeune a été lâchement tué par fusillade par un élément des FARDC.
Dans la matinée, des manifestations de mécontentement ont été organisées par des jeunes qui protestent contre l’insecurité grandissante à Kavumu.
Des baricades ont été placées sur la route nationale numéro deux qui traverse le centre de Kavumu. Aucune circulation na été observée toute la journée. De plus, les activités socioéconomiques sont restées paralysées.
Cette situation a beaucoup impacté sur la vie des citoyens qui voulaient se rendre à Bukavu ou encore dans les contrées périphériques comme Katana, Kabamba et Kalehe.
Face à ce cas de meurtre, les manifestants exigent l’organisation d’une audience foraine à Kavumu afin de juger le militaire auteur de cet acte ignoble.
Ils exigent également la démilitarisation de Kavumu et d’autres coins tels que Katana et Kabamba, des zones où l’on observe ces derniers temps une concentration des militaires et des wazalendo se promenant avec des armes legères.
Notons que ces hommes en armes sont accusés par la population d’être à l’origines des intimidations, des vols et de tueries.
Rédaction