La situation sécuritaire demeure préoccupante dans la province du Sud-Kivu. La synergie des associations de jeunes pour l’éducation civique, électorale et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, SAJECEC-Forces Vives, dresse un tableau sombre de la situation pour le mois d’Octobre.
Cette organisation rapporte que 24 personnes ont été tuées, contre 38 le mois précédent.
» La ville de Bukavu a été particulièrement touchée par ces tueries, avec 5 cas enregistrés. Sur les 24 cas totalisés, 17 concernaient des hommes et 7 des femmes. En ce qui concerne les maisons attaquées, 16 maisons ont été ciblées par des bandits armés au cours du mois d’Octobre, ce qui représente une légère diminution par rapport au mois de Septembre, où SAJECEC-Forces Vives avait recensé 22 cas d’attaques « , peut-on lire dans ce rapport.
Par ailleurs, les braquages de véhicules continuent de faire des victimes. Trois véhicules ont été braqués au mois d’Octobre écoulé, dont deux incidents se sont produits sur le territoire de Kalehe.
Selon la même source, quatorze personnes ont été enlevées au cours de ce mois, parmi lesquelles on dénombre 6 femmes et 8 hommes.
La ville de Bukavu a enregistré davantage de cas d’enlèvements que les autres entités de la province du Sud-Kivu. Le recours à la pratique de la justice populaire continue également à engendrer des victimes dans la province, rapporte cette structure de la societé civile. Et d’après son rapport, sept cas de justice populaire ont été enregistrés, dont deux femmes et cinq hommes.
« Le territoire de Kalehe se classe en première position avec 3 cas, suivi du territoire de Kabare qui a enregistré 2 cas », affirme SAJECEC-Forces vives.
Signalons qu’au regard de ce tableau sécuritaire sombre chaque mois dans la province du Sud-Kivu, il y a lieu de se demander quelle pourrait être la priorité des dirigeants. La question reste posée !