La Fondation Faida Faidika, Faidisha (F3) s’attaque à un problème environnemental majeur à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, à savoir : les déchets textiles.
Cette organisation a lancé le lundi 27 Mai une formation inédite en recyclage des déchets textiles, offrant ainsi une chance aux jeunes et aux femmes de la ville de se lancer dans l’entrepreneuriat vert.
Les participants à cette formation, venus des différentes communes de Bukavu, apprennent à transformer des morceaux de tissus usagés en des créations originales et utiles : tapis, chapeaux, bijoux, sacs, rideaux et chouchous. Cela est une manière ingénieuse de donner une nouvelle vie à des matériaux voués à la décharge, reconnaissent les bénéficiaires de la formation.
Pour Furaha Chitera, cheffe des programmes de la Fondation F3, cette initiative vise deux objectifs principaux, notamment « lutter contre la destruction de l’environnement en réduisant la quantité de déchets textiles et encourager l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en leur donnant des compétences nécessaires pour créer leur propre entreprise de recyclage « .
Selon les formateurs, le recyclage des déchets textiles présente de nombreux avantages sur l’environnement. Il permet, entre autres, de réduire l’exploitation des ressources naturelles, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, de conserver l’eau et l’énergie et de limiter l’utilisation de produits chimiques.
Dans une ville comme Bukavu qui produit des tonnes de déchets chaque jour, l’initiative de la Fondation F3 s’avère particulièrement prometteuse. En sensibilisant les citoyens sur le recyclage et en offrant des opportunités d’emploi vert, la fondation contribue à la fois à la protection de l’environnement et au développement économique local.
A en croire la cheffe des programmes de la Fondation F3, Furaha Chitera, le succès de cette formation dépendra de l’engagement des participants et du soutien de la communauté. De ce fait , cette structure caritative encourage donc tous les habitants de Bukavu à s’impliquer dans cette démarche en triant leurs déchets textiles et en soutenant les produits issus du recyclage.
» Ensemble, nous pouvons faire de Bukavu une ville plus propre et plus durable « a conclu Furaha Chitera.
Rédaction